Coup de soleil

Marcel Mithois  | du 24 avril au 19 novembre 2019

Durée de la représentation : 2h15 avec entracte.

Le démon de midi, vous connaissez ? Cette espèce de folie douce, sorte de cure de jouvence psychologique qui taraude ces messieurs aux tempes grisonnantes et leur fait faire bien des bêtises…
Mais connaissez-vous le pendant féminin de ce mot ? Non ? Nous non plus, mais pourquoi ne pas l’appeler Coup de Soleil ?

Comme une petite envie de se sentir rajeunir, de jeter au panier ses préjugés, sa bienséance, sa bourgeoisie bien établie pour se laisser courtiser, défriser, secouer par un vent de jeunesse masculine qui vient délicieusement chambouler votre vie.

DISTRIBUTION

Avec Marie-Paule Kumps, Bernard Cogniaux, Camille Pistone, Damien De Dobbeleer, Julie Duroisin, Jean-Daniel Nicodème, Gudule.

 

Mise en scène : ​Nathalie Uffner
Décor et costumes : ​Charly Kleinermann
et Thibaut De Coster


QUELQUES PHOTOS

POUR EN SAVOIR PLUS 

Le démon de midi, vous connaissez ? Cette espèce de folie douce, sorte de cure de jouvence psychologique qui taraude ces messieurs aux tempes grisonnantes et leur fait faire bien des bêtises… Mais connaissez-vous le pendant féminin de ce mot ? Non ? Nous non plus, mais pourquoi ne pas l’appeler ‘Coup de Soleil’ ? Comme une petite envie de se sentir rajeunir, de jeter au panier ses préjugés, sa bienséance, sa bourgeoisie bien établie pour se laisser courtiser, défriser, secouer par un vent de jeunesse masculine qui vient délicieusement chambouler votre vie.

Valentine s’ennuie dans son ronron quotidien, elle a envie d’autre chose, elle prépare ses mots pour larguer proprement son amant de toujours. Survient un livreur qui apporte un bouquet de fleurs. Il traîne dans son sillage bien plus que le parfum enivrant des roses, il exhale la vie, l’insolence, l’insouciance et la jeunesse…

Après un tel ‘Coup de Soleil’, pas besoin de crème apaisante, ni d’antirides, c’est le lifting moral garanti… Marcel Mithois nous décrit les affres de Valentine, mais surtout reste ouvert, compréhensif et d’une tolérance amusée. Il préfère se jouer d’une situation de confrontation entre les hommes qui peuplent sa vie, l’agrémentant de jalousies et quiproquos.

Une comédie ironique à savourer sans complexes.

Interview de Nathalie Uffner


Qu’est-ce qui t’a séduit dans Coup de soleil ?

​J’ai grandi avec le programme télé « Au théâtre ce soir », j’ai vu tous les boulevards qui y était proposés (mes madeleines de Proust à moi) et j’avais évidemment vu « Coup de soleil ». Étant déjà fan, à l’époque, de Jacqueline Maillan, je ne la ratais jamais, en plus je découvrais Roger Mirmont dans le rôle du jeune premier et le trouvais tout à fait à mon goût … Quand David Michels m’a proposé la mise en scène, je savais tout de suite de quoi il parlait et j’ai été très amusé par la proposition.


Nous sommes face à une comédie qui aborde quelques réflexions, est-ce ce type de pièce qui te motive ?

​Les boulevards de l’époque traitaient souvent de l’adultère en utilisant la mécanique des quiproquos. Dans « Coup de soleil », l’adultère est traité d’une manière très moderne, le personnage joué par Marie-Paule Kumps est indépendant financièrement, elle est divorcée, a un compagnon avec qui elle ne vit pas et va tomber amoureuse d’un garçon de 25 ans son cadet, à la fin de la pièce elle ne va pas vraiment se décider et vivra une relation poly amoureuse ce qui est aujourd’hui d’une grande modernité. Par cet aspect, la pièce m’intéresse.


Que peux-tu dire sur les personnages ? Comment s’est faite la distribution ?

​Marie-Paule Kumps, notre bête de scène nationale, était le point de départ du projet. Nous avons composé l’équipe autour d’elle, très vite Camille Pistone avec qui j’avais déjà travaillé et que j’aime beaucoup, s’est imposé à nous dans le rôle du jeune amoureux. J’avais déjà souvent travaillé avec Julie Duroisin qui pour moi est une des meilleure comédienne de sa génération et Bernard Cogniaux dont j’aime le flegme, l’humour et l’expérience. Daniel Nicodéme que je connaissais peu se révèle à mes yeux d’une très grande efficacité, c’est super. Damien de Dobbeleer est ma first time avec lui… et je sens qu’on va bien rire, je suis aussi ravie de rencontrer Gudule sur ce projet, nous nous connaissons depuis longtemps mais nous n’avions pas encore travaillé ensemble. Tous ces comédiens ont les qualités que requiert leur personnage mais surtout ils ont tous la vis comica, le sens de la comédie, sans cela ça me parait difficile de monter ce genre de pièce.


Quelle a été la ligne de conduite pour la scénographie et les costumes ?

​Je travaille souvent au TTO avec Charly Kleinermann et Thibault De Coster, ils sont un peu mes chouchous dans cette fonction. Nous avions collaboré sur « Potiche » il y a 3 ans et on s’était éclatés à respecter l’époque de l’écriture de la pièce, fin 70 début 80. Pour « Coup de soleil », je n’avais pas envie de réitérer et j’ai préféré actualiser la pièce, du coup nous sommes dans le duplex d’une femme moderne, qui gagne très bien sa vie, elle a un nez certes mais elle a aussi beaucoup de goût, elle est moderne.


Qu’est-ce que tu préfères dans ton métier de scénographe ?

La collaboration avec les équipes ! Au théâtre, les spectateurs voient surtout les acteurs travailler, mais pour qu’ils soient mis en valeur, en lumière, en costumes, qu’ils puissent briller, toutes sortes de métiers sont mis à contribution, ces artisans, ces techniciens, ces artistes, mon métier me fait tous les croiser. C’est un métier transversal.