Venise sous la neige

de Gilles Dyrek  | Eté 2024


« Venise sous la neige » est une comédie dynamique et savoureuse tournant autour d’un énorme malentendu. On se prend très vite au jeu en observant ces deux couples si différents, dont l’un d’eux pourrait sortir tout droit du fameux « Dîner de cons ».

Entre déchirures amoureuses et déclarations de mariage, les rôles vont s’inverser et la soirée va accumuler les catastrophes hilarantes pour notre plus grand plaisir.

Une comédie culte et hilarante.


Calendrier

DISTRIBUTION

Marie-Sylvie Hubot

Séverine De Witte

Marc Laurent

Arnaud Van Parys

 


Mise en scène : Martine Willequet
Décor : David Michels

Équipe technique: 

Félicien Van Kriekinge

Laurent Comiant

Corentin Van Kriekinge

Vigen Oganov

Louis Linotte

Lou Provensal


POUR EN SAVOIR PLUS 

Entraînée par Christophe, avec qui elle vient de se disputer, Patricia arrive à un dîner « entre amis » où elle ne connaît personne. Comme elle ne desserre pas les dents, on la prend pour une étrangère. Patricia ne résiste pas au plaisir d’entretenir le quiproquo : elle s’invente une langue et un pays imaginaires. De quoi faire basculer la soirée… 

Christophe a croisé le matin même un ancien copain de la fac, Jean-Luc, futur marié, qui, trop heureux d'avoir retrouvé cet ami de l'époque "qui imitait super bien les profs!" s'empresse de l'inviter à dîner. Mais, pour on ne sait quelle raison, lorsque Christophe arrive avec sa copine Patricia, celle-ci lui fait la tête et semble bien décidée à ne pas ouvrir la bouche. Fruit de son mutisme, Jean-Luc et Nathalie, sa future femme, très naïfs, la prennent pour une étrangère. Trop contente d'avoir provoqué un tel malentendu, Patricia se prend au jeu, et entretient le quiproquo, s'inventant alors un pays et une langue imaginaires. Dès lors, les rouages de ce canular improvisé se mettent en route, et personne ne contrôle plus rien. 

" Gilles Dyrek regarde notre monde d’un œil rigolard et affectueux à la fois. Il sait en parler en maniant le sens de l’absurde avec maestria. Ses satires de notre société ne nous font pas de cadeaux, mais on en redemande ! "

Cette comédie moderne qui rit de l'amour et de ses turpitudes est servie par quatre irrésistibles blagueurs, amateurs d'humour absurde. Chouchou et Chouchou jouent à merveille à celui qui sera le plus crédule tandis que Patricia obtient haut la main le titre de la convive la plus vache de l'année. Quiproquos, pirouettes enlevées, pitreries et pieds dans le plat en série corsent le menu et le public va se régaler. On se gondole devant ce ‘Venise sous la neige’. Ah oui ! Au fait, pourquoi ce titre donné à cette pièce bien éloignée du romantisme de la Sérénissime ? Pour le savoir, il faudra attendre le dessert riche en rebondissements de cette farce tendre et légère, rafraîchissante, féroce aussi...

Gilles Dyrek

Fils du comédien François Dyrek, Gilles Dyrek suit une formation de comédien à l’Entrée des Artistes, puis à l’École de la Rue Blanche.  

Auteur, il met en scène plusieurs de ses pièces (L’Éléphant s’enferme dans la salle de bains pour jouer avec les robinets, aux Blancs Manteaux, Le Projet, titre provisoire, puis Les Modernes, au Café de la Gare). 

Comédien, il interprète divers rôles au théâtre (Fais une pause on est dimanche d’Éliane Gallet, Djurdjura de François Bourgeat, Les Vacances de Jean-Claude Grumberg, Les Vilains de Marjorie Nakache d’après Ruzzante) mais aussi à la télévision et au cinéma (Placé en garde à vue, série policière, La Place d’un autre de René Feret...).

« Gilles Dyrek regarde notre monde d’un œil rigolard et affectueux à la fois. Il sait en parler en maniant le sens de l’absurde avec maestria. Ses satires de notre société ne nous font pas de cadeaux, mais on en redemande ! 

Mine de rien, il aborde des sujets importants, et grâce à son talent pour les dialogues, sa dénonciation des phénomènes de mode, par exemple, est implacable, et les idées toutes faites ne sont pas épargnées. Les gens trop contents d’eux-mêmes, qu’ils soient jeunes, vieux, riches ou pauvres, bourgeois ou marginaux, sont des cibles privilégiées. 

Les « bons » sentiments, la vulgarité ambiante, l’attitude supérieure de ceux qui se croient dans le coup, rien n’échappe à son œil acéré. 

Au départ, Gilles est un acteur. C’est pourquoi dans ses pièces, le plaisir du comédien n’est jamais oublié. 

Les numéros éblouissants des personnages de ‘La Touche étoile’ en sont un bon exemple. C’est aussi un bon exemple de sa faculté à traiter sur un mode léger un thème comme la réelle incommunicabilité qui nous guette malgré la multiplication des téléphones, des ordinateurs, des messageries diverses, doublée de l’esprit de compétition poussé à la folie. 

Et puis Gilles a une qualité… qu’il faut freiner parfois : c’est un adepte inconditionnel de la réécriture. ‘Venise sous la neige’ existait dans une première version – qui était déjà très bonne : un jeune couple plan-plan et satisfait de son sort était dynamité, l’espace d’un dîner par un autre couple en crise. Mais voilà qu’une nouvelle idée a germé dans l’esprit – toujours en ébullition – de notre auteur. Et la « Chouvénie » est née. Le thème de départ a été enrichi d’une parodie sauvage de la mode caritative tous azimuts, niaise et sans discernement, pratiquée avec une bonne conscience indécente. 

Cruauté, humour ravageur, une vision sans pitié de notre quotidien, surtout quand on essaye de bien faire, c’est la patte de Gilles Dyrek. Et pourtant, ces gens nous ressemblent, alors on peut s’empêcher de les aimer un petit peu. Eh oui, au bout de sa patte, il nous tend un miroir. » 

Stephan Meldegg