Saison
2025-2026

Réservez dès maintenant

Glenn, 
naissance d’un prodige

Ivan Calbérac

Du 29 octobre au 23 novembre 2025​

Saison
2025-2026

Réservez dès maintenant

Glenn, naissance d’un prodige

Ivan Calbérac

Du 29 octobre au 23 novembre 2025

DISTRIBUTION 

Avec Margaux Frichet, 

Bruno Georis, 

Manuela Servais, 

Robin Van Dyck, 

Arnaud Van Parys et 

Mustii.


Mise en scène Fabrice Gardin

Assisitante Mathilde Bourguet

Scénographie  Lionel Lesire

Vidéos  Allan Beurms

Costumes  Sophie Malacord

Lumières Félicien Van Kriekinge

Musiques Laurent Beumier

Maquillages et coiffures Orane Damsin

Mustii dans le rôle de Glenn ​

Entretien avec Mustii ​



Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous glisser dans la peau de Glenn Gould ?

Je n’avais plus fait de théâtre depuis 2022 et j’avais une réelle envie d’y revenir, de retrouver ce contact unique avec le public et la rigueur que demande la scène. Quand Fabrice m’a proposé ce projet, j’ai tout de suite été enthousiaste. Glenn Gould s’inscrit sur un fil rouge qui traverse déjà mes choix artistiques. En musique comme au théâtre, j’aime parler de personnages en marge, de figures au rapport au monde singulier, parfois difficiles à comprendre parce qu’elles refusent les compromis. En découvrant sa vie, en lisant sur lui, en visionnant des archives, j’ai été frappé par son engagement total pour son art et par sa radicalité. C’est ce qui le rend hors norme, et donc passionnant.

 

Quand on dit “Glenn Gould”, on pense immédiatement à un génie, mais aussi à un personnage excentrique. Qu’est-ce qui vous a séduit ou effrayé dans ce rôle ?

La pièce aborde à la fois son génie musical et son rapport à l’art, mais aussi son histoire intime. Elle met en lumière la cellule familiale, en particulier sa relation avec sa mère, très présente et parfois étouffante, qui projetait sur lui ses propres rêves inaboutis. Glenn Gould a grandi dans une bulle, dans une enfance très différente de celle des autres. C’est là que se joue une grande part de sa singularité. Ses excentricités font partie de sa légende, mais elles sont indissociables de ce parcours hors du commun.

 

Qu’est-ce qui vous rapproche de Glenn Gould ?

Je le considère comme un génie hors catégorie, ce qui rend la comparaison difficile. Il avait un rapport à la scène très particulier. Il n’en voulait pas vraiment, il préférait le studio, où il passait des heures à expérimenter, monter, coller, recoller. En cela, il était incroyablement en avance sur son temps et visionnaire dans son rapport à la technologie. Si on veut trouver des points communs, ce serait peut-être ce sentiment d’être parfois en marge, de vivre dans une bulle, ou encore une certaine hypochondrie que je partage avec lui. 

Mais ce que j’aimerais rappeler, c’est l’enjeu du spectacle : raconter son destin, ses liens familiaux, son rapport au monde et la façon dont son art l’a consumé. 

 

Comment vous êtes-vous préparé ?

Je me suis nourri de nombreuses sources : un roman graphique de Sandrine Revel retraçant la vie de Glenn Gould, le livre « Piano Solo » de Michel Schneider qui met en lumière sa pensée quasi philosophique, des magazines anciens, ses enregistrements, ou encore la page Instagram officielle qui regorge d’archives et d’interviews.

Mais au-delà de la documentation, l’essentiel était de se plonger dans le texte de Calbérac et d’analyser les situations telles qu’elles y sont décrites. Comprendre Gould, c’est autant écouter sa musique que saisir la dimension intellectuelle et existentielle de son parcours.

 

Une partie du public va venir voir Mustii. Comment jouez-vous avec cette attente, tout en donnant vie à Glenn Gould ?

Je trouve formidable de pouvoir amener au théâtre des spectateurs qui, peut-être, n’y seraient pas venus autrement. Cela permet de toucher un autre public, et si je peux contribuer à ça, j’en suis heureux. C’est aussi une façon de montrer une autre facette de moi. Le théâtre est mon rêve d’enfant, mon premier désir avant la musique. C’est lui qui m’a aidé à sortir de ma bulle, à entrer en contact avec les autres, à prendre confiance.

En cela, je me retrouve un peu dans le parcours de Glenn Gould. Lui aussi a connu une enfance marquée par la solitude et même par le harcèlement. La pièce résonne donc personnellement. Et si, grâce à ce rôle, je peux donner envie à mon public musical de découvrir le théâtre, j’en serais d’autant plus heureux : le spectacle vivant reste un art majeur, un moment unique et partagé qui ne se vit qu’une fois.

 

Qu’est-ce que Gould dit à notre époque ? Pourquoi le raconter aujourd’hui ?

À travers Glenn Gould, on questionne notre rapport à l’art, à la famille, à la différence et à la place de ceux qui ne rentrent pas dans les cases. Son rapport visionnaire à la technologie et son rejet des compromis en font une figure moderne, qui interroge encore aujourd’hui. Raconter Gould, c’est parler d’un destin hors du commun, mais aussi d’une humanité fragile, qui résonne avec nos propres contradictions.

 

Vous avez déjà une relation forte avec votre public. Que voulez-vous qu’il découvre de vous à travers ce rôle ?

J’aimerais qu’il découvre une autre facette de mon parcours, celle de l’acteur, et qu’il voie combien le théâtre est essentiel pour moi. Au-delà de mon interprétation, j’espère surtout que cette pièce donnera envie aux spectateurs de revenir au théâtre, de goûter à ce moment de partage et de rigueur qui reste unique.

 

Si vous pouviez dire quelque chose à Glenn Gould, qu’est-ce que ce serait ?

J’aimerais qu’il m’explique cette aversion pour la scène, ce rejet de la représentation. Et j’aimerais comprendre comment il a pu être aussi en avance sur son temps, notamment dans son rapport au studio et à la technologie. 

Photos 

© Isabelle De Beir

POUR EN SAVOIR PLUS

Gould, l’hypnotique. Derrière le mythe, dans l’ombre de la statue, Ivan Calbérac cherche à comprendre comment l’artiste et l’homme se sont construits. Et quoi de mieux que le théâtre pour nous révéler une personnalité hors normes ? 


Pianiste mondialement connu, Glenn Gould a été formaté par sa mère dès sa plus tendre enfance pour la virtuosité. Si sa réussite fut incontestable, son équilibre et son épanouissement personnel en ont payé les frais. Entre une mère ambitieuse et surprotectrice, un père distant, une cousine aimante et un imprésario compréhensif, le parcours de l’artiste est entravé par ses névroses maladives, sa peur du public et le lien toxique avec sa mère dont il ne parviendra jamais à se libérer. 


Dans Glenn, naissance d’un prodige, Ivan Calbérac livre, souvent avec humour, une tragédie familiale aux accents shakespeariens. 


Une histoire ‘vraie’ bouleversante et passionnante au rythme des remarquables interprétations du pianiste.


Sur la photo : Ivan Calbérac




Le TRG tient à chaleureusement remercier Maene de nous accompagner sur ce projet . 

Fondée en 1938, Pianos Maene est une entreprise familiale locale qui, plus de 80 ans après, reste solidement implantée en Belgique et aux Pays-Bas. Aujourd’hui, elle emploie une centaine de passionnés, dont 30 aux Pays-Bas, répartis dans 6 succursales. La passion de la musique et du piano continue d’animer cette équipe enracinée dans son territoire. 


À propos de Maene

CALENDRIER DES REPRÉSENTATIONS

Durée du spectacle : 1h40 sans entracte 

Recommandation : dès 12 ans

Réserver la séance

Mar
28.10.25

 

Mer 29.10.25



20H15

Jeu
30.10.25



20H15

Ven 31.10.25



20H15

Sam 01.11.25



20H15

Dim 02.11.25

15H00

20H15

Mar
04.11.25

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Mer 05.11.25



20H15

Jeu
06.11.25



20H15

Ven 07.11.25



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Sam 08.11.25

15H00

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Dim
09.11.25

15H00


Mar
11.11.25



20H15

Mer
12.11.25



20H15

Jeu
13.11.25



19H

Ven
14.11.25



20H15

Sam 15.11.25



20H15

Dim
16.11.25

15H00


Mar
18.11.25



20H15

Mer
19.11.25



20H15

Jeu
20.11.25



20H15

Ven
21.11.25



20H15

Sam 22.11.25



20H15

Dim
23.11.25

15H00