Il ne faut jurer de rien

Alfred de Musset | Eté 2018


Valentin, vingt-cinq ans, mène une vie de dandy vouée aux plaisirs et jure qu’il ne se mariera jamais, de peur d’être trompé. Quand son oncle, las de l’entretenir, lui propose de s’unir à Cécile de Mantes, une riche aristocrate, Valentin parie qu’il séduira incognito sa promise… dans le seul but de prouver qu’il ne doit pas épouser une jeune fille aussi sensible aux avances !

Cette comédie, l’une des plus gaies de Musset, démontre avec grâce et fantaisie qu’en amour du moins, on ne saurait jurer de rien.

DISTRIBUTION

​Van Buck : Michel Poncelet
Valentin Van Buck : Denis Carpentier
La baronne : Catherine Claeys
Cécile, sa fille : Juliette Manneback
L’abbé : David Leclercq
Le maître de danse : Romain Mathelart

 
Mise en scène : Fabrice Gardin
Costumes : Françoise Van Thienen
Scénographie : Léa Gardin
Lumières : Laurent Comiant

Construction du décor :
Stéphane Devolder
Philippe Van Nerom
Cédric Kotulski

Peinture du décor : Carine Aronson
Couturières : Sylvie, Rachel, Maria
Coiffure/maquillage : Marianne Braconnier

QUELQUES PHOTOS

POUR EN SAVOIR PLUS 

Ballet amoureux

Tout comme Camille dans « On ne badine pas avec l’amour », Valentin refuse le mariage dans « Il ne faut jurer de rien », l’une par endoctrinement et orgueil après des années de couvent, l’autre par crainte de souffrir et… par orgueil.

Valentin a 25 ans et mène une vie insouciante entre les femmes, le jeu et l’alcool, grâce à l’argent de son oncle qui décide pourtant un jour d’arrêter de payer ses dettes s’il ne se marie pas. Mais le jeune homme craint les amours éphémères. À ses yeux, se marier, c’est prendre le risque d’être trompé, de souffrir à la fois de la honte et de l’amour blessé. L’oncle, Van Buck, décide pourtant d’aller rendre hommage à la baronne de Mantes; il espère obtenir la main de sa fille, Cécile, pour son neveu. Valentin manigance alors un « piège » : tenter de séduire en huit jours la jeune fille, si elle succombe à ses charmes, il ne l’épousera pas puisque cela démontrerait sa frivolité. En effet, comment avoir la garantie qu’un galant ne pourrait pas la conquérir aussi facilement après le mariage ?

Bien entendu, la suite illustrera le proverbe « Il ne faut jurer de rien » : c’est-à-dire qu’il ne faut jamais être trop sûr de soi et hâter son jugement car tout peut se révéler bien différent.

En 1836, Alfred de Musset est un homme blessé. Il n’a que 26 ans et a déjà connu les affres du désespoir amoureux aux côtés de Georges Sand avec qui il a vécu quelques courtes années intenses et tumultueuses. L’amour, principal sujet de ses tourments, constitue aussi le cœur de son œuvre lyrique et romantique. En 1836, il publie « Il ne faut jurer de rien », pièce en trois actes autour d’un proverbe.

Musset exploite avec brio toute une gamme de procédés comiques dans son proverbe résolument tourné vers une optimiste gaieté. L’humour et l’ironie dominent : ces deux registres font la force et le charme de Valentin lors de ses joutes verbales avec son oncle dont les arguments moralisateurs sont systématiquement contrés par des réparties plaisantes.

Les diverses formes de comique (caractère, situation, mots, gestes) manifestent constamment l’esprit de l’auteur.

​Presse

​Entretien avec Florian Zeller

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