La Revue des Galeries
du 4 décembre 2019 au 26 janvier 2020
Cette année, nous sommes très heureux d’accueillir,
Cécile Djunga qui a l’habitude de se cacher derrière le soleil
et les nuages des météos à la RTBF.
Cécile Djunga, sur scène, prône, avec élégance et humour,
de belles valeurs de tolérance…
DISTRIBUTION
Avec Bernard Lefrancq, Angélique Leleux, Denis Carpentier, Anne Chantraine, Marie-Sylvie Hubot, Gauthier Bourgois, Frédéric Celini, Natasha Henry, Philippe Peters et Cécile Djunga.
Mise en scène : Alexis Goslain
Décors : Francesco Deleo
Costumes : Ronald Beurms et Fabienne Miessen
Lumières : Laurent Comiant
Chorégraphies : Kylian Campbell
Réalisation musicale : Bernard Wrincq
QUELQUES PHOTOS
© Isabelle De Beir / Kim Leleux
POUR EN SAVOIR PLUS
La traditionnelle Revue de fin d’année du Théâtre Royal des Galeries veut parcourir en deux heures l’actualité de l’année écoulée en la portant à son paroxysme grâce à notre belgitude et son florilège d’absurdités bien de chez nous.
Sur fond de strass et de paillettes, les grands événements politiques, sociaux, économiques, culturels et sportifs sont présentés sous forme de sketches, entrecoupés de chansons et de chorégraphies.
La magie d’un tel spectacle ne tient pas uniquement dans la mise en scène et la qualité des textes, adaptés au fil de l’actualité, mais aussi dans le travail des décors, des costumes, des lumières et de la réalisation musicale. Un cocktail pas si simple à doser : il faut enchaîner les tableaux, sans transition trop abrupte, et équilibrer les séquences pour que chacun puisse y trouver son goût : ni (trop) piquante ni fade, La Revue se mitonne à l’aigre-doux.
La Revue veut offrir un agréable moment de plaisir, avec quelques pépites qui détendent franchement les zygomatiques.
Presse
La Libre : « La Revue 2018 tient toutes ses promesses, avec quelques pépites qui détendent franchement les zygomatiques. »
Alexis Goslain
Deuxième saison aux manettes pour Alexis Goslain
Quel souvenir as-tu de ta première expérience ?
J’ai eu la chance de travailler avec une équipe qui m’a fait pleinement confiance et dont l’envie, comme la mienne, était de surprendre et de réinventer tout en gardant l’ADN de La Revue.
Quels changements as-tu prévu à la suite de ta première expérience ?
Pour se diversifier, il me paraissait important d’ouvrir le champs de l’écriture à d’autres auteurs extérieurs mais aussi au sein de la troupe de la Revue. L’arrivée de la pétillante Cécile Djunga apportera un vent de fraîcheur à la Revue mais aussi sa plume affinée et moderne face à cette année d’actualités. Depuis quelques temps, l’humour est quelque peu bousculé et tout devient assez complexe pour savoir ce qui peut se dire, ou pas. Il est de moins en moins aisé de définir quelles sont les limites du politiquement correct et de répondre à l’inéluctable interrogation : « Peut-on rire de tout ? ».
Comment viennent les idées pour une Revue ?
La construction d’une Revue se fait progressivement en fonction des textes qui arrivent. Une fois qu’une grande majorité des sketchs ont vus le jour, je me concentre sur un possible fil rouge et sur la trajectoire du spectacle. Comme un effet domino, ce fil me donne une couleur et une direction à prendre pour l’emballage et son éclat. L’important est de s’adapter en permanence à l’actualité bien sûr mais aussi à l’univers des auteurs tout en donnant le plus de relief possible à la comédie.
Des pistes au niveau des thèmes qui seront développés ?
Pour donner des pistes de réflexion, il était nécessaire de fabriquer un fil rouge. On s’est donc imaginé pour cette nouvelle édition que l’Empire Disney, après avoir racheté la Fox, Pixar, etc… avait aussi racheté La Revue des Galeries. Ce qui va impliquer pas mal de changements sur le spectacle… Et les plus célèbres titres Disney, remis au goût du jour vous feront plonger dans la nostalgie de votre enfance. Cela n’empêchera pas de parler de politique belge et étrangère ni d’égratigner les aspects les plus critiques de notre société. Et si, en plus, à travers le rire, on peut défendre des valeurs d’ouverture et de tolérance, on s’est dit avec l’équipe qu’on n’allait pas se gêner d’en mettre une solide couche.
Une Revue, c’est beaucoup de politique et un peu de paillettes ou beaucoup de paillettes et un peu de politique ?
C’est un tout. A mon sens, une Revue est un mélange des genres qui ratisse large les sujets et les travers de nos contemporains. La politique, par exemple, aura toujours une place importante mais la concurrence est rude avec les dérives médiatiques et sociétales. La notion de paillettes, quant à elle, dans ce genre d’exercice ne doit pas être indigeste ou trop fade, tout est une question de dosage subtil. Je pars du philosophe qui dit qu’il faut se presser de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer. Le rire est un antidote puissant pour décongestionner les peurs et la noirceur ambiante.
Charles Michel, restera-t-il un bon client ?
Avec son physique de Monsieur Patate, il est indéniablement un incontournable pour la moquerie et les blagues potaches. Il fait partie intégrante de notre belgitude comme Leterme, Dehaene ou Martens l’ont été avant lui.
Dans la revue, Bart De Wever : superstar ou faire valoir ?
Comme dans toutes les bonnes histoires, il faut toujours un gentil et un méchant. Une grande majorité le place dans la deuxième catégorie, à savoir le côté sombre et obscur. Depuis « La Suédoise », le couple Michel-De Wever reste encore aujourd’hui un os à ronger pour les parodies. Mais il y a aussi les seconds rôles qui tiennent une place importante pour la moquerie. Jambon et Franken pour ne citer qu’eux ramènent pas mal d’eau au moulin.
Pour vous, c’est quoi l’élément le plus important pour une bonne Revue ?
Je dirais un élément qui n’appartient pas qu’à la Revue mais à tous types d’élaborations artistiques : la collaboration. J’ai bien sûr la responsabilité de réaliser un bon spectacle dans les contraintes imposées mais le plus important pour y arriver est de travailler au mieux avec tous les postes créatifs : les acteurs bien sûr mais aussi la scénographie, la lumière, les costumes ou encore la chorégraphie. Sans ce travail d’écoute, d’échange et de respect, la magie ne peut pas opérer.